10 heures du matin matin de janvier, le facteur passe la petite chienne aboie pour le saluer à travers la clôture nous nous saluons : "bonjour, comment ça va ? "ça va bien merci" un avion traverse le ciel direction plein Ouest il va vers la mer va-t-il...
Lire la suitehumeur de tortue
en faire trop ou pas assez
aimer trop ou pas assez se lasser de crier dans le désert se lasser de n'être que transparence plus tard il sera trop tard personne n'est irremplaçable encore que certains êtres ne se remplacent pas ils sont là l'évidence de la présence comme l'air que...
Lire la suitela pendule, ici ou ailleurs
Je suis d'ailleurs. Pour mon dernier voyage j'ai passé la frontière à Chamonix enveloppée dans une couverture épaisse pour me protéger. J'avais déjà vécu ma vie, une très longue vie. Je ne savais pas ce que j'allais devenir. Après leur départ, à tous...
Lire la suitetrois poèmes et des dindes
Bientôt les fêtes encore mieux qu'une recette voici quelques poèmes au sujet de la dinde la première, je viens de l'écrire les deux autres sont des emprunts. ** Le dindon de la farce Un peu de poésie pour adoucir la vie et glorifier la dinde gourmande...
Lire la suiteà travers les persiennes
A travers les persiennes, je devine que le ciel est bas et gris sans compromis, Un dimanche à venir sans relief sans grand reflets à l'horizon, sous ma couette je me sens bien je me sens même très bien aucune envie d'en sortir aucune envie de bouger ne...
Lire la suitepériple d'une échalote bourbonnaise
18 heures, la nuit est tombée depuis de longues minutes d'automne il a plu il fait frais. Pause dans mon studio minimaliste cerné de quatre immenses fenêtres . Les camions ne roulent plus les gens rentrent chez eux fin du visionnage des derniers épisodes...
Lire la suiteça s'appelle une cure
Je n'arrive pas à mettre un mot sur le sentiment étrange qui m'habite, longues journées monotones des voitures qui passent devant ma fenêtre mes fenêtres devrais-je dire où j'ai posé mes bagages une petite enclave de mon moi, le strict nécessaire c'est...
Lire la suitela montgolfière et mes oreilles
Les pieds ancrés dans le sol les yeux fermés j'écoute la voix apaisante il est question de ballon plutôt de montgolfière respiration lente apaisement intérieur visualisation d'un autre monde un sac des soucis, des questions des douleurs, des problèmes...
Lire la suiteun TGV vers la Bretagne
Nez de dauphin apeuré, le TGV quitte le quai et s'élance vers son terminus parisien. Sens contraire, le TGV 7819, mon TGV, repart après une halte rapide en gare de Rennes. Halte finale : Quimper et ses faïences, pourquoi se priver des clichés ? Encore...
Lire la suiteune journée à Erquy
La nuit se profilait à l’horizon la lune envahissait le ciel . Bientôt l' îlot Saint Michel serait à découvert se laissant visiter au bout du long tapis rugueux de cailloux de grès rose, bientôt la lumière aurait changé plus mystérieuse plus inquiétante,...
Lire la suiteles escargots de la coulée verte
Ce matin le soleil est absent mais l'air permet de mieux respirer ce qui n'était plus le cas depuis un long moment. L'humidité régnante a incité les escargots à sortir de leur coquille et de leur cachette et à s'embarquer pour une promenade dans la coulée...
Lire la suiteune valise pour un voyage
photo : https://fr.freepik.com Pour moi c’est un voyage… qu’il dure 24 heures ou trois mois chaque départ a quelque chose de spécial d’unique un départ a quelque chose qui se renouvelle indéfiniment comme la mer et le ressac, les vagues viennent et repartent...
Lire la suitemuguet
Tu n’as l’air de rien avec ton petit côté fée Clochette on te donnerait “le bon Dieu sans confession” pourtant tu es unique et multiple en même temps ton parfum enivrant jusqu’à l’extase amplifiée par ta rareté nous rend fous, enfin moi. la rose, la préférée...
Lire la suitefibromyalgie
drôle de titre dans un blog voué aux mots, aux émotions, à l'écriture. drôle de mot ! et puis un jour ne plus le taire, ni le cacher, comme s'il s'agissait d'un gros mot. comme les mots "lactose" "gluten" que l'on traite de maux/mots à la mode ! sans...
Lire la suiteAdeline et Jacques
Adeline et Jacques Appelons-les ainsi à défaut de connaître leur nom Mais ces deux prénoms Vont bien avec leur génération celle du “tout est possible” que les jeunes nous reprochent aujourd’hui et qui me fait sourire s’ils avaient vécu cette génération...
Lire la suitealthea, althea, althea
D’un côté la maison, en face, le jardin qui s’étirait en longueur que je parcourais avec ma patinette verte cueillir une fleur s’émerveiller de son parfum picorer un radis dans le chassis une feuille d’estragon sous le poirier ou le prunier la mémoire...
Lire la suiteChipie, un quatorze juillet
quatre mois que tu es partie vers ton autre paradis le ciel était gris il est toujours aussi gris la maison est vide le vide ne se comble pas comment pourrait-il en être autrement on fait semblant on te cherche on te voit on t’entend on t’attend aujourd’hui,...
Lire la suitela lune sur la table 8 (revival 2013 radio web)
il me semble qu'il y a cent ans. j'avais "boudiné" quelques uns de mes textes et je les avais présentés à Véronique Sauger. Et puis là et maintenant, Il aura suffi, comme souvent, d'un "gif" envoyé par Véronique, mon amie. Une tortue qui flotte au milieu...
Lire la suitele jardin
mon cerveau m'a dit ce matin je ne suis bon à rien je fais la grève des neurones tu sais c'est à la mode tu devrais te servir de tes mains et cultiver ton jardin je lui ai répondu tu es Candide ! il m'a répondu : non, mon nom est Voltaire je suis tombé...
Lire la suitedormir en zones d'émeute
Un texte bouleversant d'un ami belge slammeur et plus encore qui fait des ateliers d'écriture dans la jungle de Calais et lauréat du 8e appel à écriture en son nom propre et surtout pour ses écrivants : les petits mots du diable BRAVISSIMO OLIVIER ♥♥♥...
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