le chihuahua de Beverly Hills 2
Autant l'avouer, j'ai récidivé.
J'avais craqué pour le 1er épisode y allant de ma larme et même de plusieurs et de quelques fous rires. Le tout en solo.
J'ai récidivé et je n’ai même pas honte. J'ai passé un excellent moment en compagnie de cette tribu de chiens et principalement de cette famille de chihuahuas déjantés. Enfin, surtout les maîtres. L'anthropomorphisme n'est pas trop mon truc, mais comment résister à un Walt Disney. Il y a toujours quelque chose à glaner.
Certes, les bons sentiments, les bons, les méchants, tout y est.
C'est trop bête de pleurer, tant la scène du mariage est ridicule, mariage de Monsieur et Madame Chihuahua tout cela avec la bénédiction d’un prêtre. Et pourquoi pas après tout. Saint François d'Assise n'aurait rien trouvé à redire. Pourquoi d'ailleurs, les animaux sont-ils interdits dans les églises, ce sont des créatures de Dieu que je sache.
J'ai souvent pensé à aller assister à la messe annuelle qui a lieu pour les animaux, mais non, restons raisonnables. Ne travestissons pas nos animaux, respectons leur mort. Ne les mettons pas dans des urnes sur nos cheminées, ce sont des animaux avant tout. Profitons-en, tout simplement, comme dans le film.
Pour en revenir au film, j'ai bien aimé, comme sur le 1, l'utilisation qui est faite de ce petit chien mexicain. Et je sais de quoi je parle. Ce petit chien est un vrai chien, un condensé d'affection, de gentillesse, d'intelligence, de malice. Toujours très vigilant, dévoué à son maître, il n’aime qu’eux et leurs bras. Il est un extraordinaire gardien. Il est snob et rural en même temps. Toujours prêt à défendre sa tribu. Et tous différents. La seule race si diverse. Des critères précis oui, mais une large palette qui le rend unique.
Dans les cinq chiots, il y a un petit tout mignon, qui ressemble beaucoup à ma "Chi".
Comme dans le 1, une petite note de culture sur l'origine de la race.
Encore une fois, et plus que la première fois, j'ai franchement pleuré, j'ai eu des sanglots dans la gorge à m'en étouffer et j'ai ri, des vrais fous rires de bonheur.
Mieux qu'une comédie avec des comédiens. Bravo les dresseurs. Pour une fois, ce que je ne fais pas toujours, j'ai regardé le bonus. Il ne faut pas s'en priver !!
Et puis la caricature, ou pas, de L.A., le soleil, les grandes maisons, les grandes avenues, les gens déjantés, le jardin fleuri pour les chiens. Pourquoi s'en priver ?
Au moins, les gens ne font pas la gueule et çà c'est bon !!! en pleine fin d'hiver, pluvieux, triste et frileux chez nous. Une heure et demie d'émotion et de rigolades ne se refusent pas.
link : http://www.youtube.com/watch?v=3oCqu9e9bvw