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C'est ainsi. Un dessin m'a percuté au cours de philo mardi dernier. Marie essayait avec persévérance et conviction de nous intéresser  à la pensé socratique, au "connais toi toi-même", mais nombre d'entres nous avaient du prendre des narcotiques, et nous étions en mode automatique et ... peu philosophique.

l'odeur du chocolat et de gâteau,belle image, que celle du gâteau au chocolat pour nous réveiller, s'accompagna alors d'un petit bonhomme, en bâtons, puis d'autres et enfin, le petit bonhomme prit vie. Enfin, je le vécus ainsi. Il se vêtit. Des cheveux arrivèrent. Et plus le temps passait, plus je sortais de ma torpeur pour m'envoler vers ces pensées qui cheminaient. Ces cheveux, les pensées sont comme des antennes qui capteraient le bruit du monde, la pensée du monde. Et d'un coup, je vis la méditation, les pensées se mettre à tourbillonner, à danser.

La petite fille fait le grand écart. Elle est ouverte à la vie, à l'autre, au monde. Sa posture, esprit tordu que le mien, pourrait passer pour obscène. Son petit tutu a masqué cet aspect là. Elle est fraîche, elle est jeune, elle danse, elle est heureuse. 

Et Socrate dans tout çà. Socrate du coup je le trouve là, il me plait, et moi je suis là aussi. J'avais pu recaler le tout dans une interprétation visuelle. Ma vraie mémoire, ma vraie richesse.

Je n'ai pas eu le temps de demander la photo. Déjà je l'avais dans un SMS. Je l'ai imprimée.

Au fait, je l'ai appelé "Mlle philo". Et "Mlle philo" dans sa main droite porte le livre de la vie en accordéon, un coup ouvert, un coup fermé. Comme nos pensées, nous alternons, nous cherchons, nous nous ouvrons puis nous replions sur nous même.

Et puis, il y avait comme à l'école, l'odeur, pas celui de la colle, mais celui du feutre rouge qui courait sur le paper board en faisant des petits crissements. Et si ce dessin m'avait éclairé. 

j'aime les petits pas que je fais en philo, un en avant, quatre en arrière, c'est toujours un pas de gagné, à la fin de l'année j'aurai encore progressé doucement mais surement. 

Merci Marie. Tu as écrit plus vite que moi. Chez moi, la valse lente des tortues continue.

L'école est finie. Nous avons rangé nos cahiers et nos crayons. Nous les ressortirons lorsque le temps aura dit que nous sommes l'année prochaine. Ce n'est qu'un aurevoir donc. 

Ce matin, je suis là présente pour moi et c'est tout. Il peut gronder dehors, dedans. Bof ! je joue au canard, rien ne peut m'atteindre, çà glisse, glisse, glisse ...

 

 

Tag(s) : #pastilles de vie
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