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Publié par fuzzybabeth

tardif... 

Mais j'ai envie de rendre à César ce qui est à César. C'est à dire ma pomme.

Je lui avais proposé, lors de ce tragique décès, qui m'avait très ému, d'écrire un petit billet pour LEUR blog. Le mien n'existait pas encore. Et je suis persona non grata sur leur blog, je l'ai déjà dit. Même pas jalouse.

Après moultes hésitations, il m'avait laissé faire. J'avais donc écrit la petite chose qui suit. Sobre. J'avais quand même repris LEURS grands poncifs, leur oxygène (pourquoi pas), pendant longtemps LUI avait été mon oxygène, des décennies sont passées depuis. Maintenant j'ai besoin d'oxygène tant j'étouffe.

Ce petit billet m'avait rappelé, un vieil épisode de ma vie professionnelle. Je venais de prendre un nouveau poste à juste 30 ans, suite à une mutation, et la première tâche que l'on m'avait confiée, n'avait pas été de faire le point du chiffre d'affaires ou du compte d'exploitation mais d'envoyer les condoléances à la famille d'un client qui venait de décéder en Guyane. 

Parenthèse fermée, voici nos proses respectives, juste pour le fun. Surtout ne pas en conclure que j'ai une haute opinion de ma prose, non pas du tout. Je suis juste lucide, agacée et pillée. 

MOI :

"Le rock est notre oxygène, la musique en générale nous propulse dans le rêve, le plaisir, la joie, le bonheur. Les concerts auxquels nous assistons assidument sont notre vie. Aujourd’hui, il nous faut faire une pause. Michael Jackson nous a quitté, c’est une perte et une peine immense qui nous étreint. Une mort certainement prévisible mais prématurée. Il a tellement apporté à la musique qui ne sera plus jamais la même, mais sa musique survivra et nous continuerons à vibrer à ses plus grandes oeuvres (Billie Jean, thriller et les autres …..) Sa vie n’a certainement pas été celle dont il aurait pu rêver, et peut-être va-t-il trouver enfin le repos qu’il mérite. Une pensée émue pour ses 3 enfants (Prince, Paris, Michael junior). RIP Michael, we love you for ever."

Babeth (26/6/2009)

 

Evidemment, l'emphase n'y était pas, pas assez d'émotion, de pleurs, d'écrasement, de douleur, de cinéma. Alors voilà comment mon petit billet est devenu cette tragédie grecque, démesurée, indécente. Enfin c'est mon avis.

Je mesure tout ce qui nous sépare. La sincérité, la justesse, la rigueur et sans doute plus.

No comment. J'arrête de me faire mal. Cet exercice me fait penser aux exercices de style de Queneau, chacun sa vision des choses. Mais que l'honnêteté est salutaire. Elle évite tellement l'enlisement dans des mondes virtuels, la perte de la lucidité la plus élémentaire. Comment peut-on en arriver là ? Je dois manquer de recul, de poésie, de discernement, de coeur, de tolérance, ce soir encore !!! A vrai dire, j'ai un peu honte. 

 

 

LUI

"Rien ne va plus, it’s a Fuckin’ day ! 23h26 (14h26 heure de Los Angeles), une nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre et Babeth m'a dit "Mickael Jackson est mort". J’ai du mal à y croire. Michael, fragile face à la vie, timide, mal compris, traqué, une étoile plus grande que lui,... la pop a perdu son roi. Une mort brutale, inattendue, un coeur qui s'est arrêté de battre brusquement. Ce matin du 26, au réveil, dehors la pluie tombe... j’avais espéré encore, mais en vain. Plus de concert dans le futur et pourtant j’avais imaginé son come back, après Londres, coiffé d'un chapeau avec une fantaisie Swarovski, au PO Bercy ou au Stade de France !

Une tache noire sur une couleur rouge éclatante, avec peine et émotion, c’est ce qui reste d’une fascination. Sa musique résonne encore et cette fois pour l’éternité. J
ai toujours adoré Michael qui avait en plus avait un don exceptionnel pour la danse ! Un génie musical ! L'été 1971 avec I Want You Back et I'll Be There... Des souvenirs et des sensations du Parc des Princes lorsque je l’avais découvert sur scène le 27 et 28 juin 1988 avec le Bad Tour, ensuite le 13 septembre 1992 à l'Hippodrome pour le Dangerous Tour et en dernier le History World Tour du 27 et 29 juin 1997. Halluciné par de fabuleuses images toujours dans ma mémoire car on n'avait jamais vu cela, un rythme qui devient visible. J'étais tout devant à chaque concert, sur la grande pelouse, accroché à la barriere metallique. Puis plus rien... 12 ans déjà, et pourtant ça ne me paraît pas si loin. Je ne peux m’empêcher de penser... la folie dans le stade et de cris suraigus.

Thriller, 1982, classé sur l'étagère des mythes, l’un des meilleurs albums du monde (avec 5 singles placés dans le Top 10 ! Un record), universel, chef-d’œuvre du mixage de Quincy Jones, symbole d’une génération avec le son des années 80, une explosion de hits, que j’écoute de temps à autre,... dont Beat it, mon coup de coeur pour une île déserte, grande fresque qui fait faire aux mouettes une drôle de tête, avec un Eddie Van Halen au meilleur de sa forme sur un rif de guitare imparable, aidé par une rythmique qui l'emporte, signée Steve Lukather (Toto).

Le rock est notre oxygène, la musique en générale nous propulse dans le rêve, le plaisir, la joie, le bonheur. Les concerts auxquels nous assistons assidûment sont notre vie. Aujourd’hui, il nous faut faire une pause. Michael Jackson qui était un grand, nous a quitté... c’est une perte et une peine immense qui nous étreint. Une mort certainement prévisible mais prématurée. Il a tellement apporté à la musique qui ne sera plus jamais la même, mais sa musique survivra et nous continuerons à vibrer à ses plus grandes oeuvres (Dont stop 'til you get enough, Beat it, Thriller, Black Or White, Bad, Give in to me, Scream, Smooth Criminal, Billie Jean, Dirty Diana, Blood On The Dancefloor et les autres …..).

Les lumières se sont éteintes, plongeant soudain les fans, en genoux, dans le noir, bouche bée, avec un silence qui se fait entendre comme jamais. Les écrans géants ne s'illuminent pas et il n’y a pas de "moonwalk” sur la scène. Je ferme mes yeux. Les sons de "Carmina Burana" avec des images sont dans ma tête et les zombies de George A. Romero, avec la voix off de Vincent Price, se déchirent en larmes, avec un rythme captivant sur une danse épileptique.

Sa vie n’a certainement pas été celle dont il aurait pu rêver, et peut-être va-t-il trouver enfin le repos qu’il mérite. Une pensée émue pour ses 3 enfants (Prince, Paris, Michael junior).

Difficile d’écrire, en ce moment, encore des mots sur une légende de notre siècle avec un sentiment indescriptible de tristesse qui m’envahit, mais peu importe, un Roi ne meurt pas, mais il part... Michael, we love you for ever...

You wanna stay alive, better do what you can
So beat it, just beat it ..."

 

LUI n'est plus un gamin : 6 décennies dans les bretelles !!!  et s'il y avait une part de sincérité !!! noyée dans un excès maladif. Allo, monsieur le psychiatre : qui doit consulter ? 

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