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je viens de poster le centième article. C'est ce que me dit le compteur du blog que je regarde distraitement.
c'est étrange, lorsque j'ai osé créer un blog il n'y a pas si longtemps, je n'aurais jamais cru avoir tant de choses à me dire. Je n'aurais surtout jamais cru oser publier.
C'est fait, c'est ainsi, je ne regrette rien. Ces petites pages de mon journal "pas" intime me font du bien. Elles m'aident à la réflexion. Il me faudra encore beaucoup de temps pour aller mieux, mais déjà les prémices sont là. Il y a des rechutes, il y en aura d'autres. Qu'importe le coeur exulte, je suis vivante en dépit de tous les tourments qui sont pourtant si légers par rapport à d'autres. Mais ce sont les miens. Je grandis, marche par marche. Je fais attention à ne pas trébucher. Le temps se compte, le temps ne m'attend pas. Il n'y a que moi ou moi pour aller de l'avant.
Je ne sais pas toujours clairement exprimer mes sentiments. D'ailleurs, qui peut jurer qu'il sait. C'est l'extrême difficulté de la vie.
L'année se termine, ou presque, je n'aime pas cette période. Trop de souvenirs, de déceptions, de faire semblant, de passages obligés, le bonheur par force. Pourtant j'y tiens. Contradiction. Je ne ferai encore pas la révolution cette année. Noël sera Noël et même dans la mélancolie, je le fêterai comme il se doit. J'aurais de loin, sans démagogie, mais au chaud sous ma couette une pensée pour d'autres. J'ai au moins cette conscience là. Pas plus.