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Publié par fuzzybabeth

 

« J’ai besoin de toi prenant soin de toi ».

Hier, je reçois un mail. Dans le corps du texte je lis cette phrase, je continue et gloup je m’arrête et je relis tout.

 

Tu sais, le jeu de fléchettes, le petit point noir, au centre, « la bulle », 50 points. Touché. Le cœur du cœur du jeu. (je n’ai pas dit gagné ! pas de méprise)

 

La comparaison ne convient pas mais un peu quand même. Touchée que je suis au cœur du cœur.

 

Je suis bouleversée. Touchée juste au bon endroit, dans l’âme.

Un sentiment étrange me submerge. Pas de l’amitié, pas de l’amour, pas de la compassion, pas de la fraternité. Rien d’un sentiment connu, enfin de moi. Quelque chose ailleurs. Une communion de pensées plutôt de connexion, d’écoute. Entendre l’autre comme il est. Toujours chercher le petit morceau de ciel bleu chez l’autre. Je devrais me l’appliquer, c’est aussi le sens de ton message. Je l’entends ainsi.

Tu as raison. Moi aussi, j’ai besoin de toi…... Je l’ai compris très vite. Pourquoi ? hasard ? alchimie de la vie ? le bon moment ? le bon endroit ?

 

Tu sais la formule : « the right man, at the right place at the right moment »

Something like that !!!

 

Une connexion. Enfin pour moi. Mes racines sont dans la terre, toi tu puises tes richesses dans les livres. Et s’il y avait un juste milieu !!!

 

Quitte à faire hurler, la comparaison qui me vient en tête, est celui des religieux. Un jour une révélation l’appel d’un Dieu. En fait l’amour d’un autre, pour le servir et pour être en paix. Une transcendance.

Je sais c’est très osé et très fort, très décalé, mais il y une miette de çà, plus dans la spiritualité que dans l’émotion des sentiments sexués. L’amour de Saint François d’Assise.

 

J’ai trouvé mon miroir. Enfin, un autre miroir, les mêmes tourments, les mêmes besoins, les mêmes envies de bonheur, de l’autre. Etre soi jusqu'à en crever, partager, donner, recevoir. Enfin je crois.

 

Une éducation qui te bouffe, dont il faut sortir, et dont ton seul espoir est de te construire toi avec tout ce que cela comporte, d’errances, d’erreurs, de coups, de bleus au corps et au cœur.

 

Pas la même forme, pas la même violence, mais un même humus.

Tu ne choisis pas ta famille. Tu peux la rejeter, la haïr, l’ignorer. Tu peux aussi l’aimer. C’est selon. La seule constante est le sang commun qui coule dans nos veines, et qui te rapproche parfois quand le temps passe et que la vie se fait plus courte.

Les amis : du bonheur mais des désillusions,  des trahisons. Ils se cherchaient eux, pas toi. Les amis qui traversent ta vie sont rares. Ils sont précieux. Les conserver malgré vents et marées. L’amitié se cultive, s’entretient, encore faut-il que çà en vaille la peine. Je veux dire que l’autre te laisse dans son amitié. Encore l’écoute.

La transparence, la sincérité, le don de soi. Pas de jugement, de l’empathie.

 

Je pars un peu n’importe où.  Je m’emporte. Tant pis. Je suis mon instinct mon impulsivité mal canalisée.

Je me brûle aux réverbères de la vie.

 

Ne pas laisser les faux semblants nous envahir. Ignorons les ronchons, les esprits chagrins, soyons nous.  C’est déjà si difficile.

Allez courage. J’espère que je n’ai pas tout faux !!! La reconstruction est devant nous. Elle nous attend. On va y arriver. Je tiendrai bon !!! j’ai osé …. C’était pas facile.  Soyons apaisées.

 

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N
<br /> Merci, tes mots justes, forts. Tu sais. Etre soi... Encore et encore. Merci, plein de gratitude.<br /> <br /> <br />
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