10 février 2012
Il ne commence qu'aujourd'hui. J'ai lutté. Le journal intime ne me disait plus trop grand-chose. Sauf que… j'ai envie de poser des mots sur une page. J'ai besoin de noter pour ne pas oublier. Des mots simples, des délires, des intuitions, des impressions, des réflexions. Alors j'ai craqué. J'ai quitté mon grand cahier rouge qui ne peut plus recevoir un seul mot, rempli de milliers de caractères dont la plupart resteront cachés à tout jamais, trop intimes ou sans intérêt.
Mon nouveau confident est vert à spirale et à petits carreaux. Je commence à le remplir. Les idées accourent. Le froid me gèle les doigts malgré le chauffage, les couches de pulls me gênent dans mes mouvements. Je m'applique comme je peux pour essayer de me relire. Contradiction j'étouffe de l'inaction due au froid. Les grandes promenades solitaires me manquent. Celles où les pensées affluent, les rêves prennent vie, la vie est belle.
Me libérer par les mots, les miens, ceux des autres, les lire, les torturer, les aimer voire les partager.