Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par la tortue à plumes

"9 nuances de mots" en vert espérance

9 participantes

9 battantes

9-inées qui refusent d'être confinées.

Atelier éphémère virtuel du CSC des Fossés-Jean pendant le confinement covid19. 

Des accroches, des propositions libres, selon les disponibilités de chacune. 

=====

 

Un dimanche après-midi,

Après une matinée ménage,

Patricia fatiguée s’accorde 

Une petite pause, elle se prépare 

Une tasse de thé citron et miel 

La fenêtre est grande ouverte

Elle observe attendrie

Les oiseaux perchés sur le grand chêne

Qui protègent leurs œufs

Elle décide de s’octroyer une mini sortie

Elle prépare son sac : serviette, bouteille d’eau 

Fraîche, et petit goûter équilibré

Elle monte sur son vélo

Après quinze minutes de route

Elle arrive enfin au château de Versailles

Un paysage à couper le souffle

Il est 15h sur son smartphone, 35 degrés

Lorsqu’elle commence son jogging

Sous une chaleur écrasante

Essoufflée, elle se pose près du lac

Tout autour, familles et enfants s’amusent

Elle cherche une place

Une fois trouvée,  elle s’installe près 

D’une femme plutôt imposante

Très coquette, maquillée 

Ombrelle à la main. Très impressionnée

Par cette dame, elle se fait toute petite 

Elle regarde autour d’elle, une petite fille 

Douze ans pas plus, entrain de cueillir 

Un petit bouquet de marguerites

Face à elle, un lac où elle peut voir

Un petit bateau emprunté par des passants

Le soleil englobe tout le parc

Les gens avec leur ombrelle à la main

Se protégeant du soleil éclatant 

Elle sort son petit goûter équilibré 

Une pomme golden de préférence

Avec une bouteille d’eau au citron 

De quoi se rafraîchir un peu.

Après avoir repris des forces, 

Elle décide alors de rebrousser chemin 

En petite foulée pour récupérer 

Son vélo et enfin rentrer chez elle

 

Speedy Kart

✍🏻✍🏻✍🏻

 

 

 

Le soleil et la bourgeoise

Le soleil vigoureux rend visite à la bourgeoise. Il lui caresse chaudement sa belle joue saillante, mais importunée par tant d'audace, elle ouvre son ombrelle faisant barrage à ses ardeurs. Elle fixe la Seine, droite, fière auprès de son homme, lui, raide, haut-de-forme, cigare d'une main, canne de l'autre ; il fait partie de ces ronds-de-cuir, qui ignore la volupté.

Que nenni ! Point d'abandon pour sa part. Roi soleil observe ce corps de femme : élancée, jeune, corseté, sans doute perclus de désirs inassouvis. Il veut la conquérir en réveillant en elle le plaisir de la chair. Il la scrute, encore, avec plus d'attention. En dépit de cette robe redingote, trop longue, il aperçoit un bout de peau, juste au creux du lobe. Il fait le pari d'y déposer, un bronzage, comme marque de son intérêt. Il est patient. Elle saura bien baisser la garde lorsque la fatigue aura raison de son délicat poignet. Patience, patience ! 

En attendant, il tiendra compagnie à quelques jeunes filles en bord de Seine. En ce dimanche après-midi, sur l'île de la grande Jatte, les bourgeois sont de sortie. Ils se montrent, font semblant de lire ou d'apprécier la vue des voiliers voguant sur la Seine. Agglutinés sur cette île sans sable, ils se détendent assis, debout dans leurs beaux habits. Chaque dimanche, c'est ainsi, ce rituel s'est installé depuis que le printemps à laisser sa place à l'été.

 

Roselyne Allen

✍🏻✍🏻✍🏻

 

 

 

le pique nique

Ce dimanche si il fait beau c'est décidé on ira jusqu'au Lac d'Enghien pour faire un déjeuner sur l'herbe

En partant de bonne heure on aura de la place face au lac

Le menu sera simple en entrée un peu de charcuterie, ensuite rôti de porc froid avec une salade de pommes de terre relevée d'un peu d'échalotes 

En plus je vais vous donner un petit secret de cuisine coupez les pommes de terre encore tièdes, faites une vinaigrette mais mettez du vin blanc à la place du vinaigre

En dessert un gâteau roulé à la confiture de fraise

Comme boisson un rosé bien frais.

Bien sûr un petit apéritif avec des olives, des biscuits salés et des amandes fumées

On mettra une couverture en guise de table, des assiettes, verres et couverts en plastique recyclable

Sans oublier un sac pour récupérer nos déchets et laisser notre place propre, tout le monde ne le fait pas

Après le repas temps de repos pour profiter du soleil, je préparerai la crème solaire que je vais mettre avec les lingettes, le tout près de la glacière

 

J'espère que nous ne serons pas dérangés par les chiens que leurs maîtres vont laisser courir sans laisse, sous prétexte qu'ils ne sont pas méchants

Mais malheureusement ce ne sera pas possible ce dimanche car le confinement ne sera pas encore levé.

Pour cette semaine et les suivantes ce sera juste un beau rêve.

 

Aidapa

✍🏻✍🏻✍🏻

 

 

 

Un dimanche après-midi qui s'avérait ordinaire. Beau temps, donc repos - lecture dans le jardin - 

contempler les rares nuages

s'effilocher dans le ciel bleu ; écouter le chant des oiseaux se répondant d'arbre en arbre et peu soucieux des oreilles

à l'affût ; ou encore observer les sillons d'un avion pressé de poursuivre sa trajectoire vers le prochain aéroport.

Soudain un grondement venu du ciel vient rompre ce quasi silence. Là-haut, le bleu se mue en gris, et une pluie de grêlons s'abat sur nous!

Très vite, les enfants inventent un jeu : munis chacun d'un grand récipient qu'ils placent au-dessus de leur tête, ils s'amusent follement à voir les grêlons rebondir avec un bruit de balle de ping-pong !

Très vite de leur côté, les adultes couraient vers leurs voitures pour les protéger des dégâts déjà causés sur les carrosseries.

Finalement, si ce dimanche s'avérait ordinaire, il s'avéra, en fait EXTRAORDINAIRE !

 

Odette

✍🏻✍🏻✍🏻

 

 

 

Le tableau sera présenté à la huitième et dernière exposition impressionniste en 1886. Ce n’est pas un succès. Les impressionnistes eux-mêmes se détournent de ce chef-d’œuvre qui rompt assez nettement avec les principes qu’ils défendent. Monet, à cette époque, tentait de capter un instant de vie sur la toile, mais sur le motif. Seurat recompose en atelier un lieu de prédilection des parisiens en figeant l’instant par l’hiératisme des figures. L’œuvre restera dans la famille Seurat jusqu’à 1900, date à laquelle Émile Seurat, le frère du peintre, la vend pour 800 francs. Plusieurs propriétaires se succéderont ensuite jusqu’à l’entrée du tableau à l’Art Institute de Chicago en 1924.
 
Huile sur toile, 208 × 308 cm, Art Institute, Chicago. Image HD sur GOOGLE ARTS & CULTURE
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article