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Publié par la tortue à plumes

J'aurais pu faire plus simple :

"la muraille de lave"

Oui, mais je suis fascinée par cette langue parlée par une poignée d'irréductibles Islandais frémissants sur leur ile magique et terriblement simple et compliquée en même temps. Tout y est possible y compris le rêve.

J'ai bien chargé le clavier islandais sur mon iPhone… pour le fun, car je ne peux pas en faire grand usage. Un jour quand je serai grande…

Évidemment, j'ai lu tous les ouvrages d'A. Indridason parus en France.

Il me reste le dernier à acheter, un peu de retard.

De l'œuf ou la poule… Ce n'est pas par lui que j'ai aimé l'Islande, mais il a été un accélérateur extraordinaire dans mon envie de toucher cette terre, si proche et si lointaine de nous et de nos préoccupations.

J'ai été dérouté par Betty, au suspens terrifiant, je n'y ai pas retrouvé ce qui me fascine tant.

Est-ce aussi un effet traducteur ? Éric Boury n'était pas là…

Moi, l'amoureuse de Maigret, de Bourrel (eh oui !) etc. et surtout de tous ces flics aux vies déjantées comme Adamsberg, Harry Hole et j'en passe, l'arrivée d'Erlendur dont on a oublié le nom au passage a été une révélation dont je ne me suis pas encore remise. Et dont je n'ai pas envie de me remettre pour être très franche !

La muraille de lave nous prive d'Erlendur parti en pèlerinage dans ces terres glaciales et hostiles. Il me manque à chaque fois qu'il est absent.

Sigurdur Oli avec ses problèmes de couple fera l'affaire pour cet opus.

Certainement pas le meilleur de la série, sauf que je l'ai lu en rentrant d'Islande. Et c'est là qu'il est devenu magique et que je garderai une vraie tendresse pour lui et des images très fortes.

Quel bonheur d'avoir pu suivre, avec de vraies images, les poursuites dans les rues de Reykjavik, d'y retrouver des souvenirs personnels, d'avoir pu voir les volcans, les glaciers. Quelle émotion d'avoir saisi au détour d'une phrase, une expression, une bribe de quelque chose de connu ! Et puis parfois, une annotation du traducteur qui prend alors tout son sens.

Inutile de nier le plaisir que j'ai eu à lire les passages qui se situent dans le vieux cimetière que j'ai visité deux fois en si peu de temps dont un jour sous une neige dense qui petit à petit recouvrait les vieilles pierres tombales et les anges engourdis. Endroit fascinant lourd de passé de mystères et qui plonge dans un monde inconnu et dans un calme apaisant.

Et le centre de l'histoire qui se situe à l'époque où l'Islande n'était pas loin de sombrer de la folie financière. Aujourd'hui, il y a une banque ou ? Je ne sais pas. C'est comme les voitures de flics, j'en ai croisé une et pas deux ! pas vu un seul flic en uniforme dans les rues. Hasard de mes balades.

J'ai aimé les maisons en "souplex", l'absence de rideaux et auxquels on fait attention une fois que l'on a vu "en vrai" que c'est vraiment comme çà.

J'ai vécu ce livre, j'ai pris les bourrasques de vent dans la figure et j'en suis encore tout échevelée…

Tous les livres d'Indridason ne sont pas encore traduits… alors j'attends.

En espérant qu'ils seront traduits par le "bon" traducteur qui se reconnaitra.

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version poche Edition Points policier

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S
Certain disait &quot;dessine-moi un mouton...&quot;<br /> Je dirai juste &quot;raconte-moi encore cette belle île...&quot;
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