le temps gris
Le temps gris
la pluie fine
le souvenir
la Toussaint
les pensées qui s'envolent vers eux
vers les cieux
chacun sa croyance
même si les cieux n'existent pas
il est doux de penser qu'il existe un endroit
où les âmes peuvent se réfugier
où l'on peut aller les retrouver
leur parler et leur raconter les instants oubliés
les moments du passé
pour nous faire avancer et vivre notre propre présent,
notre propre existence, parfois si lourde à porter
hier les citrouilles nous ont accompagnées dans un moment de complicité et de douceur.
Le vin, couleur rubis, rapporté de la Napa a réchauffé nos coeurs.
Oublions l'oeuf jeté rageusement sur la porte par... laisse tomber !
La réponse était vraie. Ils ne l'ont pas cru ! gâchis de la vie.
Il n'y a pas de tristesse
un souvenir déjà d'une jolie soirée trop vite terminée.
Il reste les citrouilles
à minuit, les sorcières m'ont entraînée
juchée sur un balai, je me suis évadée
c'était bien, c'était léger,
La caresse des toiles d'araignées pour me faire oublier.
Je ne serai jamais princesse
avec ou sans masque
citrouille or not citrouille
de ceci je me moque.
Les feuilles dorées de l'automne se balancent, hésitent, se détachent de la branche et partent dans une valse lente avant de s'écraser mollement sur le sol humide et collant.
Il est l'heure de...
il est l'heure. Un point c'est tout.
Je vais rêver de soleil.
J’ai envie d'une longue promenade dans le grand parc où tant de siècles se mélangent, les squelettes d'Halloween ne sont que des fantômes. Si le soleil revient, j'irai m'y promener. Je ne peux considérer cet endroit comme un endroit lugubre. Ce n'est pas parce qu'on est le jour de la Toussaint ... et d'ailleurs pas le jour des Trépassés pour m'y précipiter. Qu'importe le jour ou l'heure. Je ne connais qu'une chose : le désir d'y aller.
En attendant ;
le temps est gris
la pluie fine continue à pleurer sur les âmes oubliées
viens prête moi ton épaule
et viens me consoler.
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